Pourquoi choisir l’Allemand ?

Pourquoi choisir l’allemand ?

Les langues vivantes appartiennent aux disciplines qui sont proposées au choix, à l’entrée en cinquième. Bien sûr, dans un premier temps, on pense à l’anglais : c’est tout à fait normal, puisque l’anglais est une langue vivante incontournable, que chaque collégien doit étudier, et qui fait partie des enseignements à l’école primaire. Dans la plupart des cursus, la maîtrise de deux langues vivantes est maintenant exigée. On pense donc aussi à l’espagnol ; c’est ainsi que la majorité des collégiens étudient l’anglais en LV1 et l’espagnol en LV2.

A partir de là, il convient de se demander s’il n’est pas intéressant, à un moment ou à un autre de la scolarité au collège, de s’orienter vers un schéma moins conventionnel, qui permettrait aux jeunes de posséder des connaissances et compétences différentes.
Le pluralisme des langues est un atout que le collège Gilles de Gouberville offre à ses élèves. Il est souhaitable que cette diversité se maintienne, dans l’intérêt des jeunes, pour que le choix reste possible pour tous.

Et dans ce cas, choisir d’étudier l’allemand ? Pourquoi pas !

D’abord, l’allemand est la langue maternelle de plus de 100 millions d’européens ! L’Allemagne est un pays voisin, dont la richesse culturelle, dans les domaines de la littérature, de la musique, du cinéma, a influencé la vie en Europe au fil des siècles. Et l’on sait bien que c’est autour de l’axe franco-allemand que gravitent maintenant les autres pays de la communauté européenne. En 2013, on a fêté les 50 ans du traité d’Amitié Franco-Allemande, lequel est à l’origine de tous les organismes qui gèrent les relations entre les deux pays, et entre autres de l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse. L’OFAJ a facilité tous les types d’échanges, des jumelages entre villes de France et d’Allemagne aux actuels programmes qui permettent aux jeunes de séjourner respectivement dans les deux pays, d’y étudier, d’y pratiquer des stages en entreprises.

En effet, l’Allemagne est de loin le premier partenaire économique de la France. Par exemple, dans les offres d’emploi de l’année 2010, on a pu relever 4368 offres pour les pays germanophones, 1529 pour les pays anglophones, 427 pour les pays hispanophones et 172 pour les pays italophones (statistiques de pôle emploi).
Ainsi, près de 700 entreprises régionales travaillent de manière régulière avec l’Allemagne et recherchent des collaborateurs connaissant la langue allemande, avec plus ou moins de succès car l’on manque de germanistes !

Etudier l’allemand au collège Gilles de Gouberville

En fin de 3ème, l’élève doit valider le niveau A2 du Cadre Européen des Langues : comprendre et s’exprimer simplement à propos de sujets ayant trait à la vie quotidienne et aux préoccupations des jeunes, afin de pouvoir communiquer dans une autre langue que le français. Cet objectif sera d’autant plus facilement atteint, que l’effectif raisonnable des groupes de germanistes permet d’accorder à chaque élève un temps de parole optimal et de travailler toutes les activités langagières dans les meilleures conditions possibles. Quel plaisir de découvrir qu’avec peu de mots, on peut dire, on peut rire, sans avoir besoin d’écrire des lignes d’exercices de grammaire…

Et ensuite ?

Le rapprochement franco-allemand a permis l’ouverture de nombreuses formations universitaires bi-diplômantes, dans des domaines aussi variés que les sciences de l’ingénieur ou les sciences humaines. Elles sont bien implantées, depuis un certain nombre d’années. Avec le recul, ces formations ont prouvé leur intérêt sur le plan humain, culturel ou économique. L’université franco-allemande, créée en 1997, compte 180 établissements partenaires et 135 cursus binationaux.

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